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Monday, November 12, 2007

Journées d'étude de l'UMR CNRS 5605 - Les expériences intérieures du corps ... - 23 et 24 novembre 20

Cher(e)s doctorant(e)s,> > Veuillez trouver ci-dessous la présentation des journées d'étude, "Les
> expériences intérieures du corps - Personnes handicapées, personnes > âgées face aux approches médicales", qui se dérouleront les 23 et 24 > novembre 2007, amphithéâtre Guitton, 1er étage, bâtiment extension > droit - 4 bd Gabriel, 21000 Dijon.
Morgan POGGIOLISecrétariat de l'Ecole Doctorale LISIT 491Bureau 166 BUniversité de Bourgogne2, Boulevard Gabriel, 21000 DIJONTél : 03 80 39 56 11Fax : 03 80 39 39 32Mail : edlisit@u-bourgogne.fr> Présentation des journées> Pour consulter le programme:http://tristan.u-bourgogne.fr/UMR5605/manifestations/07_08/07-11-23-24.html
> Sommes-nous certains de savoir ce qu’est le corps pour nous ?> > En effet, le corps tel que nous l’éprouvons, le ressentons (le corps > vécu), n’est pas réductible à la connaissance anatomique et > physiologique que nous en donne la médecine. Il en va de même du > corps tel que nous nous le représentons (l’image du corps). Cette > image ne coïncide pas avec celle du miroir. Elle est d’ailleurs plus > qu’une représentation, elle est un mixte entre sensation et > représentation pour Paul Schilder dans son livre fondateur L’image du
> corps. Enfin, la psychanalyse évoque une expérience du corps sans > forme dont nous portons l’empreinte inconsciente (l’image > inconsciente du corps).> > Le terme même de « corps » est difficile à exporter hors d’un > contexte occidental, comme le montrent les études historiques et > anthropologiques. Nous expérimentons notre corps comme un moyen de > nous différencier des autres, comme un ensemble de limites par > rapport à l’extérieur, tandis que les sociétés traditionnelles font > du corps le maillon d’une chaîne entre soi et la chair du monde, > entre soi et les autres (comme dans l’expérience de partielle > dissolution que nous faisons dans la foule).> > Plus encore, rien ne nous garantit que nous ayons tous les mêmes > expériences intérieures uniquement parce que nous disposons de la > même culture et des mêmes termes pour désigner ce que nous > ressentons. La maladie mentale et la maladie physique peuvent > conduire à des expériences si étranges et singulières du corps vécu > qu’elles en deviennent difficilement communicables.> > Lorsque nous parlons du corps, le risque de confusion est donc grand.
> Il l’est davantage encore lorsque ce dialogue a lieu avec un médecin > et que « le corps » devient l’objet d’une plainte et d’une demande. > On jugera de ces difficultés et de leurs enjeux éthiques en > confrontant des approches philosophiques, anthropologiques, > psychologiques et médicales.> > Les exemples principaux retenus pour cette analyse seront > l’expérience du corps chez la personne handicapée physique et chez la
> personne âgée.

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